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2018 : l’année de l’hyperconvergence ?

Publié le 3 June 2018
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A l’heure où la plupart des systèmes d’informations sont virtualisés, les DSI veulent déployer plus vite des infrastructures avec une maîtrise des coûts tout en garantissant les performances, la disponibilité et l’évolutivité.

De ce point de vue, les infrastructures hyperconvergentes peuvent-elle répondre à ces besoins ?

L’hyperconvergence a déjà 6 ans !

Le terme « hyperconvergence » est apparu en 2012 lorsque Steve Chambers (ex-VCE) l’évoque dans l’un de ces articles consacrés à l’évolution des différentes infrastructures.

En 6 ans, les différentes infrastructures d’hyperconvergence ont su s’adapter et s’étoffer afin de répondre aux besoins des métiers. Plusieurs acteurs se sont positionnés sur ce marché. On pense bien évidemment aux solutions VMware, Nutanix, Dell, ou encore HPE qui dominent le marché actuel.

Mais au fait, l’hyperconvergence c’est quoi ?

Aujourd’hui la plupart des infrastructures virtuelles se basent sur des architectures dites traditionnelles composées d’hyperviseur (le « compute ») et de baies de stockage. Ce modèle devient obsolète car coûteux, complexe à maintenir, peu évolutif et finalement avec le temps, les performances se dégradent.

L’arrivée des disques SDD ont permis de repousser les limites de la baie. Cependant, l’une des grandes problématiques des baies traditionnelles restent l’évolution et l’encombrement. Chaque évolution de baie (ex : rajout de disques, tiroirs ou de contrôleurs) augmente considérablement le prix de l’infrastructure.

Pour remédier à ces problématiques-là, les solutions hyperconvergentes proposent une approche complètement différente. Au lieu de séparer le « compute » et le stockage, ces deux éléments se retrouvent au sein de serveurs x86 traditionnels. Une couche logicielle permet la gestion des disques locaux et l’utilisation de fonctionnalités avancées type Erasure Coding (résilience) ou déduplication (réduction des de la volumétrie). C’est le cas des solutions VMware vSAN et Nutanix. Ces infrastructures sont de type « scale up » et/ou « scale out ». Ce qui permet une évolution flexible et rapide tant en garantissant les performances.

2018 l’année de l’hyperconvergence ?

Aujourd’hui, lorsque la DSI renouvelle son matériel, les serveurs et les baies de stockage sont immédiatement impactés. C’est justement à ce moment précis que la question des solutions hyperconvergentes se pose.

En effet, le renouvellement simultané des serveurs et des baies de stockage s’avère excessivement coûteux. Une solution hyperconvergente permet de limiter ces coûts car il n’est pas nécessaire d’investir sur l’ensemble du matériel, mais uniquement sur son besoin initial et le faire évoluer dans un second temps en fonction des besoins de volumétrie et/ou de performance, sans compromis sur la résilience et sans interruption de service. Du point de vue de la performance, les disques SSD sont de plus en plus abordables ce qui permet de démocratiser ces solutions.